Programmation cinéma:<!–

Entre classiques et découvertes, cette rétrospective met en avant l’empreinte importante laissée par le cinéma de genre dans les années 70 – début des années 80 sur cette question.
7 films, 7 visions du rapport de l’Homme à un éco-système qu’il soit interstellaire, planétaire, inter-espèce ou tout simplement radioactif, nous ne manquerons pas d’en discuter avec vous avant et après chaque séance.
Projection : DUNE , de David LYNCH | Samedi 25 octobre à 21h -<!–
Librement adapté du premier roman du cycle culte de Franck Herbert, le Dune de Lynch est un space opera retraçant les luttes de pouvoir autour de la possession et du contrôle de l’Epice : une substance aux vertus miraculeuses, aussi rare que précieuse, et produite sur la seule planète Arrakis, aussi connue sous le nom de Dune.
Fresque ambitieuse mais inégale, le film reçut à sa sortie un accueil critique mitigé et essuya un échec commercial. Il n’en demeure pas moins un classique des années 80, à voir pour son esthétique oriental-kitsch, ses effets spéciaux baroques et pour la présence de Sting dans le rôle d’un vilain impitoyable en armure moulante.
L’INTERVENANT :
LE FOSSOYEUR DE FILMS trimballe sa fidèle pelle dans les limbes du cinéma de genre où il déterre frénétiquement des sujets de toutes sortes. Rejoignez-le dans les réjouissances du B, du Z, un peu du A aussi tiens, et puis pourquoi pas du M.
Le principe de ce podcasteur est dans son titre, déterrer des films et vous les présenter afin de partager sa passion sur le cinéma. Ce sont des vidéos de dix à quinze minutes sur un sujet précis. Six sujets ont pour l’instant été traités et on peut dire qu’ils sont assez variés passant de Blade Runner à la série des films Resident Evil en jetant un coup d’œil aux suites de trop en passant.
Tout cela est servi avec un rythme des plus plaisants avec un propos profond et parfaitement distillé.
Projection : L’HYDROMYSTÈRE, d’Andrzej Kondratiuk | Dim. 26 octobre à 11h –<!–

L’approvisionnement en eau de la ville s’est inexplicablement arrété au cours d’une vague de chaleur à Varsovie. Les scientifiques et un détective tentent désespérément de résoudre le mystère….
Un dimanche matin, c’est l’heure parfaite pour se réveiller devant un OFNI (Objet Filmique Non-Identifié) polonais de science-fiction datant de 1971 à l’humour tout personnel.
Venez découvrir le premier super-héros du genre venir résoudre une enquête pour déjouer le plan aussi diabolique que farfelu du méchant. Une expérience unique à découvrir sur grand écran pour les Intergalactiques.
INFORMATIONS PRATIQUES :
DIMANCHE 26 OCTOBRE à 11h | MJC Monplaisir –
L’HYDROMYSTÈRE (Hydrozagadka), de Andrzej Kondratiuk (1971, VOST, 1h10)
avec Roman Klosowski, Zdzislaw Maklakiewicz, Wieslaw Michnikowski, Józef Nowak…
Séance présentée par Julien Jal Pouget
Séance gratuite.
Projection : GANDAHAR, de René LALOUX | Dim. 26 octobre à 14h –<!–
Au pays de Gandahar, sur la planète Tridan, les humains mènent une vie paisible, en symbiose avec la nature. Mais voilà que les oiseaux-miroirs révèlent d’étranges hommes de métal noir semant la peur aux frontières du royaume. Sylvain, jeune chevalier-servant, est alors chargé par la reine de résoudre ce mystère …
Film d’animation français réalisé par René Laloux (La planète sauvage, Les maîtres du temps), adapté du roman de Jean-Pierre Andrevon Les Hommes-machines contre Gandahar (1969), Gandahar se situe à la croisée du conte philosophique et de l’aventure initiatique.
Les dessins de Philippe Caza inscrivent cette fable écologique dans un univers visuel étrange et poétique qui a contribué à faire de Gandahar un classique de l’animation française.
L’INTERVENANT :
JEAN-PIERRE ANDREVON
Originaire de l’Isère, Jean-Pierre Andrevon a été professeur de dessin puis, très vite, auteur professionnel. Écologiste de longue date, contestataire, satiriste, Andrevon doit aussi son image « révolutionnaire » à un hasard : avoir fait ses débuts, dans la revue Fiction, en mai 68, une date-symbole qu’il n’a cependant jamais reniée.
Véritable homme-orchestre de la science-fiction française dans les années 70, critique et anthologiste, Andrevon a écrit quelques-uns des rares chefs d’œuvre de cette période, dont Le Désert du monde ou Gandahar, un univers qu’il a repris et adapté pour les adolescents dans Les Rebelles de Gandahar et L’Exilé de Gandahar. Grand Prix de la SF française en 1990, pour Sukran, on lui doit des dizaines de nouvelles et de romans.
Révolté chronique et rêveur talentueux, Andrevon est indispensable à tous ceux qui aiment la littérature vivante, enfants ou « grandes personnes », puisqu’il écrit aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes.
Jean-Pierre Andrevon vient de publier 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction, une véritable somme, érudite et passionnée, l’aboutissement de dizaines d’années d’enthousiasme pour les films dans le registre de l’imaginaire qui lui a valu le Prix de l’Alpe 2013, décerné par la Ville de Grenoble.
LA BANDE ANNONCE :
DIMANCHE 26 OCTOBRE à 20h | MJC Monplaisir Tarif : 5€ |
INTO ETERNITY, de Michael Madsen (2010, VOST, 1h15) Documentaire
Projection : PHASE IV, de Saul BASS | Mardi 28 octobre à 20h30 <!–
Un mystérieux signal est lancé de l’espace. Sur Terre, dans le désert d’Arizona, des fourmis noires d’une espèce commencent à se réunir et obéir à des ordres précis, attaquant les humains de la région. Un savant et un spécialiste du langage des animaux s’enferment dans un laboratoire pour essayer de comprendre. Ils ignorent qu’un équilibre écologique nouveau est en train de se créer après que les fourmis se soient immunisées contre un produit toxique…
Un film de science-fiction des années 70 qui met en perspective la place de l’espèce humaine à l’échelle cosmique, à l’aide d’une photographie aux couleurs saturées et d’une bande-son psychédélique.
LA BANDE ANNONCE :
INFORMATIONS PRATIQUES :
MARDI 28 OCTOBRE à 20h30 | MJC Monplaisir
PHASE IV, de Saul Bass (1974, VOSTFR, 1h27)
avec Nigel Davenport, Lynne Frederick, Michael Murphy
Projection : NAUSICAA, de Hayao Miyazaki | Merc. 29 octobre à 20h30 <!–
Mille ans se sont écoulés depuis la chute de la civilisation industrielle lors des « sept jours de feu », guerre planétaire d’une incommensurable violence. L’humanité survit tant bien que mal au sein de quelques enclaves menacées par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
C’est à la princesse Nausicaä de tenter de rétablir un équilibre avec la nature par tous les moyens afin d’empêcher les hommes de détruire leur planète mourante, et eux avec.
L’INTERVENANT :
Raphaël COLSON est un écrivain et essayiste français de science-fiction, neveu de l’auteur Pierre Marlson et de l’essayiste anarchiste Daniel Colson.
Après avoir étudié à l’école des Beaux-Arts de Lyon, il participe en 1997 à la création du collectif Kritikator, dont les activités iront de la publication d’un éphémère fanzine à l’organisation de soirées thématiques au cinéma Opéra (une salle lyonnaise).
Jusqu’en 2000, il rédige trois fascicules consacrés à l’idéologie dans le cinéma américain (années 1970, 1980, 1990). Puis, ayant publié quelques articles et une nouvelle, il collabore avec André-François Ruaud à des essais sur la science-fiction.
Au sein de la maison d’édition Les moutons électriques, il a publié deux études, l’une consacrée à la figure du zombie et l’autre au thème du rétro-futurisme, ainsi qu’une monographie abordant l’œuvre de Hayao Miyazaki. Il travaille actuellement sur une monographie évoquant la carrière du dessinateur et scénariste Mike Mignola, ainsi que sur un projet consacré à l’histoire de la science-fiction japonaise.
LA BANDE ANNONCE :
INFORMATIONS PRATIQUES :
MERCREDI 29 OCTOBRE à 20h30 | Cinéma Opéra Entrée : 6,5€
Nausicaä de la vallée du vent, de Hayao Miyazaki, Tomoko Kida (1984, VOST, 1h56)
avec Sumi Shimamoto, Mahito Tsujimura, Hisako Kyôda
Séance présentée par Raphaël Colson, A partir de 7 ans
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