Avec l’ouverture d’un nouveau multiplexe à la Confluence (14 salles – 3400 fauteuils), c’est une nouvelle bataille que se livrent UGC et Pathé.
Pourtant, les victimes collatérales de ce duel risquent d’être les salles indépendantes lyonnaises : Le Comoedia, La Fourmi, les CNP, le cinéma Opéra, le CIFA St Denis, le Ciné-Duchère, le CIFA Bellecombe.
David contre Goliath
En effet, le directeur général d’UGC prévoit une diversification de l’offre avec notamment des films en VO ou encore des films classés Art et Essai. Ils piétinent ainsi les plates-bandes de salles indépendantes qui ont de plus en plus de mal à accéder aux copies, soit parce qu’elles sont bloquées par les grands groupes, soit par absence de tirages 35 mm (à Lyon, seulement, deux sur les sept cinémas indépendants sont actuellement équipées en numérique).
Depuis la fermeture du CNP Odéon en 2009 et le licenciement de son directeur artistique, certains films exigeants, classés Art et Essai ou Recherche, ne sont plus programmés à Lyon alors qu’ils connaissent une sortie nationale.
D’autres films fragiles n’ont droit qu’à une ou deux séances exceptionnelles ce qui ne leur donne pas le temps de trouver leur public.
Des centres commerciaux comme politique culturelle ?
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