Rétrospective Samuel Fuller
A l’occasion du centenaire de sa naissance, hommage à un grand cinéaste américain, Samuel Fuller (1912-1997).
Journaliste-reporter spécialisé dans les affaires criminelles, puis soldat durant la Seconde Guerre mondiale, il nourrit son œuvre de ces deux expériences fondatrices, dont il tira une aversion profonde pour la violence qu’il placera bien souvent au cœur de ses films.
Cinéaste engagé, réalisateur de films de guerre (Au-delà de la gloire, J’ai vécu l’enfer en Corée), de westerns (Quarante tueurs), de films noirs ou d’espionnage (Le Port de la drogue), il porte une attention aiguë à la société de son temps (la folie dans Shock Corridor, la prostitution dans The Naked Kiss, la place de la femme…).
Martin Scorsese : « Certains disent que si l’on n’aime pas les Rolling Stones, on n’aime pas le rock’n roll. De la même façon, je crois que si l’on n’aime pas les films de Sam Fuller, on n’aime pas le cinéma. »
François Truffaut : « Je sors toujours d’un film de Samuel Fuller admiratif et jaloux car j’aime recevoir des leçons de cinéma. »
SOIRÉE D’OUVERTURE MARDI 6 NOVEMBRE À 20H :
Projection de La Maison de bambou
de Samuel Fuller (1955-1h42)
avec Robert Ryan et Robert Stack.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19465110&cfilm=37430.html
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